Petit train rébus, le (fiche)
Genre : interlude
Pays d’origine : France
Studio : -
Année de production : 1960
Année de diffusion : 1960
Chaîne de diffusion : 1ère chaîne de l'ORTF
Pays d’origine : France
Studio : -
Année de production : 1960
Année de diffusion : 1960
Chaîne de diffusion : 1ère chaîne de l'ORTF
Du 15 septembre 1960 à juillet 1963 sous les titres « Rébus Express » ou « Petit train de la mémoire », sur la 1 » chaîne de l’ORTF. Lors d’un problème technique, ou pour combler un blanc entre deux programmes, la RTF avait prévu et diffusait « un interlude » le plus souvent des images muettes ou de jolis coins de France.
Zoom : Emballé par le projet que lui présente le sculpteur, dessinateur et réalisateur de trucages pour le cinéma Maurice Brunot, Pierre Sabbagh met en place à la rentrée 1960 le Petit Train Rébus. Le principe est simple, un modèle réduit de train à vapeur, à l’ancienne baptisé « Rébus Express » (alors qu’il est très, très lent), se déplace dans un paysage, avec insertion d’images en décors naturels avec sur chacun des wagons qu’il tire figure un élément du rébus qu’il va falloir deviner.
Dans la version, « Petit Train de la mémoire », ce sont les fragments d’un dessin qu’il faut retenir.
Le tout sur une musique instrumentale lente avec des notes d’une guitare électrique dans un style qui évoque la musique surf alors en vogue sur la côte Ouest des États-Unis (un 45 tours est publié, sous le titre Endlessly, par Marc Taynor & ses Cowboys). Cette première partie peut durer cinq ou six minutes, le temps d’admirer les maquettes réalisées par Brunot (le petit train passe sur un pont, par un passage à niveau, etc.).
Dans la seconde, plus courte, le train arrive en gare de « La Solution » et, effectivement, le téléspectateur à bout de nerfs par la lenteur du train découvre le contenu du rébus, souvent un proverbe (« Qui s’y frotte s’y pique », « Apprenti n’est pas maître », « Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée », « Il faut battre le fer quand il est chaud », etc.), ou le dessin complet.
En juin 1963, Maurice Brunot déclare avoir réalisé une centaine de films avec son Petit Train, il se spécialisera dans les jeux, tant dans la presse (entre autres dans l’hebdomadaire Pilote) qu’a la télévision (notamment avec Télé Rébus croisés, en 1968-1969).
Avis : Un très bon interlude de beaux décors, de belles maquettes et une musique culte.
Le saviez-vous : C’est en novembre 1963 que Maurice Brunot, bricoleur de talent, a réalisé en solo son Petit Train de la mémoire.
En 1963, la marque Norev propose le Petit Train dans les rayons jouets, avec plusieurs énigmes pour des heures de joie et de bonne humeur.
Photos :
Zoom : Emballé par le projet que lui présente le sculpteur, dessinateur et réalisateur de trucages pour le cinéma Maurice Brunot, Pierre Sabbagh met en place à la rentrée 1960 le Petit Train Rébus. Le principe est simple, un modèle réduit de train à vapeur, à l’ancienne baptisé « Rébus Express » (alors qu’il est très, très lent), se déplace dans un paysage, avec insertion d’images en décors naturels avec sur chacun des wagons qu’il tire figure un élément du rébus qu’il va falloir deviner.
Dans la version, « Petit Train de la mémoire », ce sont les fragments d’un dessin qu’il faut retenir.
Le tout sur une musique instrumentale lente avec des notes d’une guitare électrique dans un style qui évoque la musique surf alors en vogue sur la côte Ouest des États-Unis (un 45 tours est publié, sous le titre Endlessly, par Marc Taynor & ses Cowboys). Cette première partie peut durer cinq ou six minutes, le temps d’admirer les maquettes réalisées par Brunot (le petit train passe sur un pont, par un passage à niveau, etc.).
Dans la seconde, plus courte, le train arrive en gare de « La Solution » et, effectivement, le téléspectateur à bout de nerfs par la lenteur du train découvre le contenu du rébus, souvent un proverbe (« Qui s’y frotte s’y pique », « Apprenti n’est pas maître », « Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée », « Il faut battre le fer quand il est chaud », etc.), ou le dessin complet.
En juin 1963, Maurice Brunot déclare avoir réalisé une centaine de films avec son Petit Train, il se spécialisera dans les jeux, tant dans la presse (entre autres dans l’hebdomadaire Pilote) qu’a la télévision (notamment avec Télé Rébus croisés, en 1968-1969).
Avis : Un très bon interlude de beaux décors, de belles maquettes et une musique culte.
Le saviez-vous : C’est en novembre 1963 que Maurice Brunot, bricoleur de talent, a réalisé en solo son Petit Train de la mémoire.
En 1963, la marque Norev propose le Petit Train dans les rayons jouets, avec plusieurs énigmes pour des heures de joie et de bonne humeur.
Photos :
Le petit train © Maurice Brunot / ORTF